Drag-queens: la pétition d’Éric Duhaime fait réagir à l’Assemblée nationale

La pétition du chef conservateur Éric Duhaime réclamant que le gouvernement cesse de financer des activités exposant les enfants à des drag-queens a suscité bien des réactions de la part des députés à l’Assemblée nationale.

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Les élus ont adopté à l’unanimité une motion soulignant que la lecture de conte dans des bibliothèques et des endroits publics par des drag-queens contribue à faire du Québec un exemple de promotion d'égalité, d'équité.

Tous les partis politiques ont ainsi pris position contre le contenu de la pétition.

«Monsieur Duhaime pousse en faisant entendre que c'est dangereux pour les enfants, affirme la députée solidaire Manon Massé. Entre vous et moi, il n’y a rien de dangereux pour les enfants. Au contraire, au Québec, on est fiers de notre diversité.»

Pour la députée libérale Jennifer Maccarone, le choix revient déjà aux parents.

«Il n’y a personne qui est forcé d'assister un événement qui est offert par une drag-queen», indique-t-elle.

La députée caquiste Martine Biron écrit quant à elle dans un courriel: «c’est déplorable que M. Duhaime s’inscrive en faux par rapport à ce que les parlementaires ont adopté à l’unanimité à l’Assemblée nationale».

Le chef du parti conservateur du Québec réclame que cesse toute sorte de financement public des activités qui exposerait les enfants aux drag-queens, et que cette lecture de conte ne puisse se faire sans l'autorisation explicite des parents.

«On a sorti les curés, ce n’est pas pour rentrer des drag queens qui vont arriver avec la théorie des genres et qui vont commencer à essayer de transformer les enfants en "wokes", dit-il. Ce n'est pas acceptable.»

Selon le site internet d’Éric Duhaime, plus de 21 000 signatures ont été recueillies pour sa pétition.