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«Un tel montant, ça fait peur»: elle a gagné 55 M$ et continuait d'aller au Dollarama

Linda Phillips était terrifiée par un aussi gros gain

Linda Phillips
La Gatinoise Linda Phillips, native du Royaume-Uni, reconnaît avoir vécu plusieurs jours d’angoisse à la suite de son gain de 55 M$, en décembre 2020. Photo fournie par Linda Phillips


Remporter le gros lot à la loterie est la «chose la plus terrifiante qu’on puisse imaginer», assure une gagnante de 55 millions $ qui a continué à magasiner au Dollarama et au Costco, malgré sa fortune.  

«Chaque fois que j’en parlais à quelqu’un, j’éclatais en sanglots parce que je ne savais pas quoi faire [avec mon argent]», se rappelle Linda Phillips, une résidente de l’Outaouais qui a gagné en décembre 2020. 

Il lui a d’ailleurs fallu un certain temps pour se défaire de ses vieilles habitudes de consommation, elle qui a continué de magasiner dans les chaînes bon marché. 

«Je magasinais [des bijoux] chez Costco et [mon fils] m’a dit: “Maman, tu as gagné à la loto. Agis comme tel! Allons dans les boutiques, dans une vraie bijouterie. Arrête d’avoir peur.” Et là je me suis dit: “C’est vrai, je peux me le permettre”.»

Les premières semaines ont été très angoissantes, notamment parce que « j'avais peur de faire les mauvais choix» et que «les gens croient que je gaspillais mon argent».  

«Je dois vous dire que de gagner à la loterie n’est pas facile. À moins d’avoir grandi avec autant d’argent, recevoir un tel montant d’un seul coup fait vraiment très peur», raconte-t-elle. 

C’était «horrible», mais «on s’y fait», explique celle qui trouve aujourd’hui «formidable» de pouvoir compter sur un tel butin. 

«Ma vie a changé drastiquement. Je suis très heureuse. J’adore ça», explique-t-elle, avec le recul. 

Le ranch de ses rêves 

Mme Phillips a fait l’acquisition d’un ranch à Gatineau à l’été 2021, un rêve qui lui rappelle sa tendre enfance, de l’autre côté de l’océan. 

«J’ai grandi en Angleterre et nous avions des chevaux. Sauf qu’en venant ici [au Canada], nous n’avions pas autant d’argent. Mais gagner à la loterie signifiait que je pouvais obtenir une propriété assez grande pour y avoir des chevaux», se réjouit-elle. 

«Mes petites filles font de l’équitation. J’en fais aussi. Nous avons trois chevaux dans le pré. C’est génial», indique celle qui vivait précédemment dans un modeste bungalow de Cantley, en Outaouais. 

La famille en visite 

Son immense terrain lui a également donné la chance de recevoir de la famille, l’été dernier. 

«J’ai payé le voyage à une vingtaine de membres de ma famille pour qu’ils viennent du Royaume-Uni. Nous avons passé du temps sur le ranch et avons vraiment eu du plaisir», se rappelle-t-elle.

Inviter sa famille au Québec ne l’a pas pour autant empêchée de voyager. 

«J’ai suivi le Grand Prix [de Formule 1] et j’ai assisté à certains d’entre eux, notamment celui d’Italie et du Texas», raconte celle qui a également voyagé en Jamaïque et en République dominicaine. 

Une fortune multigénérationnelle 

Linda Phillips souhaite que son gain de 55 millions $ puisse profiter à plusieurs générations à venir, tout en s’assurant que ses petits enfants gardent les pieds sur terre. 

«J’ai deux petites-filles, aujourd’hui adolescentes, et je dois m’assurer qu’elles comprennent la valeur de l’argent et que tous ne sont pas aussi chanceux que nous», raconte la nouvelle millionnaire.  

Elle compte bientôt leur donner l’occasion de choisir des causes qui leur tiennent à cœur pour faire d’importants dons en argent. «Je crois que ça peut les aider à garder les deux pieds sur terre». 

Outre les quelques millions qui ont servi à acquérir sa propriété, Mme Phillips a investi sa fortune sur les marchés et vit essentiellement des dividendes qui y sont générés. 

Elle recommande à quiconque remporte un tel lot de prendre rendez-vous avec sa banque pour mettre sur pied un plan financier à long terme. 

«À travers les rendez-vous, ils ont appris à me connaître. Ils comprennent ce que tu veux accomplir, quels sont tes rêves, tes aspirations. Honnêtement, je n’y serais pas arrivée sans eux », explique celle qui est justement retraitée du secteur bancaire. 

Malgré sa fortune, Mme Phillips s’impose un budget. «Par exemple, on doit refaire le toit de l’étable cet été. Je dois garder de l’argent pour ça. Quand tu as une plus grosse maison et un plus gros terrain, ça vient avec de plus grandes responsabilités [financières]», explique-t-elle.

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