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François Legault digère (trop) mal la critique et devrait se ressaisir

François Legault digère (trop) mal la critique et devrait se ressaisir
Photo d'archives, Stevens LeBlanc


Lorsque pourchassé par les oppositions, c’est toujours la politique de l’eau de moppe qu’utilise le PM Legault. 

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C’est brun, et c’est sale.

Ce fut le cas hier, lorsque PSPP talonna le PM sur le troisième lien.

Le chef péquiste, présomptueux, avançait que la dernière élection s’était déroulée sous de « fausses représentations ».

Métal contre métal, le PM rétorqua en questionnant la légitimité de PSPP comme élu. Sans vol de dépliant de QS, quelqu’un d’autre serait assis à votre place, l’accusait-il.

Une façon de lui fermer le clapet, manu militari.

Béni-oui-oui

Certains soutiennent que c’est le symptôme d’une mauvaise semaine pour le gouvernement. Peut-être, mais pas seulement.

Un vice du PM et de la CAQ s’exprime dans cette attaque.

Personne n’aime les critiques. M. Legault ne fait pas exception.

La différence, c’est qu’il les gère très mal et fait souvent tomber le débat dans les caniveaux. Pourquoi ?

Hypothèse un : la CAQ est le parti de son créateur, un « parti de cadre » sans vie militante. Les décisions partent du haut vers le bas. Tout est centralisé dans les mains du PM. Il joue la partition et les autres exécutent. Le troisième lien est l’exemple parfait.

Le recul a été décidé par le bureau du PM, en vase clos, sans consultation des ministres, qui eux, crédules, devaient défendre publiquement le projet, et ont vu le couperet dans les médias. Imaginez leur irritation.

Parions ceci : avec des « vrais » militants, le troisième lien n’aurait pas été si longtemps dans les cartons caquistes, du moins il aurait été contesté.

Hypothèse deux : François Legault semble avoir oublié que les partis d’opposition peuvent être tenaces. Malgré lui, son premier mandat a été caractérisé par une gouvernance sous l’état d’urgence.

Or, il a peut-être pris trop ses aises d’opposition spectatrice de son gouvernement, faiblarde au possible. Les parallèles faites entre Legault et Duplessis sont souvent étirées et mal avisées.

Mais là où ça tient, c’est dans la figure du chef qui peste contre la critique, et où tout se décide dans son bureau, où son caucus comme les oppositions ne sont que spectateurs de son œuvre.







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