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Il s’est battu «comme un superhéros»: le petit William emporté par son cancer

L'enfant de quatre ans s'est éteint vendredi après un dur combat contre la maladie

Le père, Louis-Philippe Dubé, la mère, Jany Lizotte, Samuel Dubé, 3 ans (au centre), William Dubé, 4 ans (à l'avant).
Photo fournie par la famille Dubé Le père, Louis-Philippe Dubé, la mère, Jany Lizotte, Samuel Dubé, 3 ans (au centre), William Dubé, 4 ans (à l'avant).

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Après s’être battu «comme un superhéros», le petit William Dubé a malheureusement succombé à son cancer du cerveau, vendredi dernier.

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Âgé de seulement quatre ans, le petit garçon a poussé son dernier souffle entouré de ses proches au centre de soins palliatifs pédiatriques Maison Lémerveil Suzanne Vachon, en fin de journée, le 28 avril.

Il était atteint d’un cancer très agressif et incurable au cerveau, appelé le gliome diffus du tronc cérébral.

William et son frère Samuel
Photo fournie par la famille Dubé
William et son frère Samuel

Dévasté, le père du garçon, Louis-Philippe Dubé, admet que l’état de son «guerrier» s’est dégradé très rapidement au cours des dernières semaines.

Il faut dire qu’il venait de terminer, il y a trois semaines à peine, un traitement intense de radiothérapie, qui, selon plusieurs spécialistes, aurait pu lui permettre de vivre encore quelques mois. 

Malheureusement, la maladie a rapidement repris le dessus une fois les traitements terminés, soutient M. Dubé. «Les médecins font des pronostics, mais un cancer du cerveau, ça reste de l’inconnu», dit le papa du garçon.

Ainsi, près d’une semaine après la fin de la radiothérapie, les symptômes causés par la masse cancéreuse ont refait surface. «Ses maux de tête ont recommencé, il recommençait aussi à loucher et à boiter. Puis, après quelques jours, il restait couché, amorphe, ne voulait pas manger. Il souffrait», raconte le père avec beaucoup d’émotions. «C’était difficile de le voir comme ça, surtout quand on sait que c’est un garçon plein d’énergie, souriant», ajoute-t-il.

C’est à ce moment que lui et sa conjointe ont pris la difficile décision de se rendre au centre de soins palliatifs. «C’était une très grosse décision pour nous de partir de la maison. Puisqu’on savait que lorsqu’on allait revenir, ce ne serait pas avec William», dit-il. 

Activités

La campagne GoFundMe lancée il y a quelques mois aura au moins permis à la famille de réaliser des activités, qui ont rendu le petit William heureux, soutient M. Dubé.

«Je suis content d’avoir pu lui donner ce qu’il souhaitait, sans me stresser financièrement. Nous n’avons pas eu le temps de faire tout ce qu’on voulait, mais au moins, je sais que ça le rendait heureux. Dernièrement, nous faisions des choses simples, comme aller au resto, ou le soir, je l’amenais avec moi quand tout le monde était couché, pour jouer à des jeux vidéo, et je voyais qu’il était vraiment heureux. C’est un beau souvenir que je garde», raconte-t-il.

William Dubé en compagnie de sa maman, Jany Lizotte.
Photo Élisa Cloutier
William Dubé en compagnie de sa maman, Jany Lizotte.

Deuxième deuil

Le choc est immense pour la famille Dubé, qui avait aussi perdu un premier bébé, en juillet 2018, mort subitement dans son lit, à l’âge de sept mois. 

Malgré tout, le couple souhaite regarder de l’avant et s’accroche à son petit Samuel, âgé de 3 ans. «C’est sûr que c’est dur pour lui aussi, il cherche son Willy. Je le vois que ça l’affecte et ça nous fait tellement de peine», admet M. Dubé, la voix nouée par l’émotion.

La famille compte notamment voyager pour la première fois au cours des prochains mois, en Floride ou en Californie.

Une cérémonie en mémoire du petit William devrait avoir lieu d’ici la fin du mois.

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