Il manque toujours d'éducatrices dans les CPE de la Côte-Nord

Le ministère de la Famille a embauché près de 7000 éducatrices en service de garde en 2022, un nombre toutefois amoindri par 3000 départs pendant la même période, un phénomène à laquelle n’échappe pas à Côte-Nord. 

Salaire désuet face à l’inflation, des conditions de travail pénibles; les raisons sont nombreuses pour quitter le réseau des CPE selon la centrale syndicale FIPEQ-CSQ.

Impossible pour l’instant de connaître le nombre de départ pour la Côte-Nord, mais des bris de services surviennent à intervalle régulier devant le manque de main-d’œuvre dans les installations.

Beaucoup d’espoir est placé dans la nouvelle cohorte d’une vingtaine d’étudiants en technique d’éducation à l’enfance au cégep de Sept-Îles selon le Regroupement des CPE de la Côte-Nord.

L’organisme propose aussi comme solution d’accorder un statut particulier aux établissements des régions, question de stabiliser le financement et ainsi retenir ses employés.

D’ailleurs, la convention collective des éducatrices en service de garde affiliées au FIPEQ-CSQ est échue depuis le 31 mars. Les conditions de travail et les salaires seront au cœur des prochaines négociations avec le gouvernement.