[SONDAGE] Les Québécois satisfaits du travail d'Hydro, malgré le froid et la nourriture perdue

Les Québécois ont vécu une autre crise de verglas en avril dernier. Si la grande majorité a dû s'habiller plus chaudement et jeter de la nourriture, ils sont tout de même satisfaits du travail des employés d'Hydro-Québec.

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Un sondage Léger montre que 72% des répondants ont dû jeter de la nourriture provenant de leur réfrigérateur ou de leur congélateur, et 52% ont dû s’habiller plus chaudement à l’intérieur de leur domicile puisque la température était trop basse. 

Aussi, 39% des Québécois n’avaient plus de moyen de communication puisque leurs appareils électroniques étaient déchargés, et 29% ont dû aller chez des amis ou de la famille qui avaient de l’électricité pour répondre à certains de leurs besoins.

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Ça se gâte après 24h

Fait intéressant, les chiffres mentionnés plus haut augmentent fortement lorsque la panne dépasse 24 heures. «Une panne qui dure 24h, ça ne perturbe pas trop ta manière de vivre. Mais ce que les données du sondage montrent, c’est que dès que tu franchis 24h, ça devient problématique. Quand c'est la nourriture et les moyens de communication, c'est ta vie qui change», illustre le sondeur.  

Par exemple, pour ce qui est de jeter la nourriture, 26% ont dû le faire au cours des premières 24h. Mais passé ce seuil, c’est 73% des répondants qui ont dû dire adieu à leurs steaks, légumes et autres denrées. Les données sont similaires pour ce qui est des moyens de télécommunications ou la décision d’aller chez un voisin. «24h semble être la limite acceptable. Plus que ça, c'est ta vie qui est perturbée», note M. Léger.

Satisfaits des employés d’Hydro

Malgré leurs tracas, une forte majorité des Québécois sondés se disent tout de même satisfaits du travail des employés d'Hydro-Québec (84%). Les dirigeants d’Hydro ont aussi fait bonne figure, avec 64% des gens qui se disent satisfaits de leurs réactions durant la crise.

«Les Québécois ne blâment pas les employés. Ils comprennent qu’il s’agit de phénomènes naturels auxquels nous devrons tous nous habituer», souligne Jean-Marc Léger. Toutefois, seulement un répondant sur deux est satisfait de la solidité du réseau électrique.