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Joe Biden trahi par les siens



Depuis qu’il a confirmé sa candidature pour la présidentielle de 2024, Joe Biden est confronté à de nombreuses difficultés et à des tirs amis.

Hunter Biden un mal lancinant

Depuis trois ans, je m’intéresse sporadiquement aux démêlées du fils Biden avec la justice.

Qu’il s’agisse de sa vie personnelle, d’emplois controversés pour lesquels il n’avait pas les compétences, de ses toiles mystérieusement achetées à prix d’or ou de ses déclarations de revenus incomplètes, on égrène le chapelet de ses déconvenues en se demandant comment il peut encore jouir de la bénédiction paternelle.

Que ce soit pendant les primaires 2020, les élections de mi-mandat 2022 ou lorsqu’on le relance sur le sujet, Joe Biden a réitéré son soutien à son fils. Dernièrement, on le dit contrarié.

Hunter Biden a récemment fait appel à de nouveaux avocats dont la stratégie ne plaît guère à l’entourage du père. Nous devrions bientôt savoir s’il sera accusé d’un crime. Qu’il le soit ou non, il n’y aura pas d’issue sans risques pour le président.

Les adversaires ne manqueront pas d’exploiter des accusations et, dans le cas contraire, ils évoqueront une possible ingérence du procureur général Merrick Garland.

Manchin et Sinema emmerdeurs en chef

Alors que les négociations entourant le budget et le plafond de la dette risquent de plomber l’économie américaine si on ne s’entend pas d’ici juin, Joe Biden est une fois de plus hanté par deux sénateurs avec qui il a eu maille à partir.

Joe Manchin et Kyrsten Sinema ont sérieusement embêté le président depuis 2021. Si le premier est toujours officiellement démocrate, la seconde a laissé tomber l’étiquette pour siéger comme indépendante.

Confrontés à une courte majorité de 51 sénateurs, Biden et les démocrates auront désespérément besoin de l’appui d’au moins un de ces joueurs.

L’un comme l’autre, ils laissent déjà entendre qu’ils exigeront des compromis importants avant de se rallier, et ce, même si le mot d’ordre démocrate est de forcer les républicains à relever le plafond de la dette sans rien leur concéder.

Une chance qu’il y a l’extrême droite

Dans la journée de dimanche, un sondage ABC News/Washington Post nous apprenait que le taux d’approbation de Joe Biden se situait à 36%. Le même sondage ramène sur le tapis la question de son âge et fait ressortir que 63% des électeurs croient qu’il ne dispose pas de l’acuité mentale nécessaire pour bien exercer son rôle.

Si Biden ne soulève aucun enthousiasme, il peut encore jouer la carte du candidat rassurant qui évoque une certaine normalité. La récente condamnation pour complot séditieux de quatre membres des Proud Boys est un rappel de la présence d’extrémistes qui n’ont que faire de la stabilité des institutions et de cette normalité.

Tant et aussi longtemps que les républicains favorisent des candidats extrêmes, Biden garde espoir. Il reste à espérer que suffisamment d’Américains veuillent encore de la normalité.







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