«Je préfère ne pas prendre de risques»: voici 5 superstitions étranges qui vous feront gagner la Coupe Stanley
Êtes-vous atteint de la fièvre des séries? Cette excitation, qui marque la conquête de la Coupe Stanley, force les joueurs à adopter des rituels et des superstitions étranges dans l’espoir de faire pencher le destin en leur faveur.
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Découvrez 5 rites qui ont permis à certaines équipes de remporter les grands honneurs.
1. Ne touchez pas aux trophées!
Toucher les trophées de championnat d’Association, qui récompensent les équipes qui se retrouveront en finale, porterait malheur, selon plusieurs joueurs.
Cette habitude, initiée par les Flyers de Philadelphie en 1997, s’est rapidement répandue au sein de la LNH au fil des ans avec plus ou moins de succès.
En effet, en 2008, Sidney Crosby n’a pas soulevé le trophée lorsqu’il a atteint la finale de la Coupe Stanley. Or, la superstition n’a pas permis aux Penguins de Pittsburgh de rapporter le Saint Graal du hockey à la maison. L’honneur a été réservé au Red Wings de Détroit.
L’année d’après, «Sid» a divorcé avec cette tradition en touchant le trophée. Quelques jours plus tard, il mettait la main sur la Coupe Stanley.
Alexander Ovechkin a vécu le même scénario en 2018 avec les Capitals de Washington. Le Russe avait soulevé le trophée de l’Association de l’Est, ce qui n’a pas empêché Caps de battre les Golden Kights de Vegas en finale.
En 2021, le Canadien de Montréal avait décidé de ne pas toucher à son trophée, contrairement au Lightning de Tampa Bay.
La superstition n’a pas aidé le CH à s’illustrer en finale puisqu’il s’est fait foudroyer par les Bolts.
Notons également que pour plusieurs hockeyeurs, toucher un trophée sans l’avoir gagné est également porteur de malchance.
Auston Matthews, le joueur vedette des Maple Leafs de Toronto, a même refusé de toucher une réplique de la Coupe Stanley.
2. La barbe des séries
L’arrivée des séries éliminatoires marque souvent l’apparition de plusieurs visages hirsutes sur la patinoire.
Cette tradition aurait été créée dans les années 1980 par les Islanders de New York lorsqu’ils ont gagné la Coupe Stanley quatre fois de suite.
Selon certains experts, la pilosité faciale est souvent associée aux guerriers. Elle est synonyme de force, de virilité et de ténacité. Elle crée aussi un sentiment d’appartenance au sein d’un groupe.
Même si les barbes n’ont aucun impact sur les capacités athlétiques des joueurs, elles ont assurément un effet psychologique puissant.
3. Parler à ses poteaux
Les poteaux sont les meilleurs amis des gardiens de but et cela a donné naissance à l’un des rituels les plus étranges du hockey. Cette habitude, initiée par Patrick Roy, consiste à parler à ses poteaux pendant un match.
Cette habitude a été reprise par Marc-André Fleury qui prend parfois le temps de remercier ses poteaux en français et en anglais.
«Je ne sais jamais si l’acier vient du Québec ou des États-Unis. Je préfère rester poli pour ne pas prendre de risques», a-t-il expliqué.
4. Les coupes de cheveux
Wayne Gretzky accordait une grande importance à sa chevelure lors de son passage dans la LNH.
Ce dernier refusait de se faire couper les cheveux avant un match. Il attendait que son équipe soit battue pour aller chez le coiffeur.
Les cheveux de Patrick Kane avaient également fait jaser en 2010 lorsqu’il avait porté une coupe Longueuil lors des séries éliminatoires. Ce parcours s’est conclu par le triomphe des Blackhawks de Chicago en finale. Cette coupe est devenue la marque de commerce de l’athlète lors des séries.
Ce style capillaire a même inspiré la nouvelle coqueluche du hockey Connor Bedard lors des séries de la Ligue junior de l’Ouest. Son équipe, les Pats de Régina, s’est quand même inclinée au premier tour face aux Blades de Saskatoon.
5. Le t-shirt de Pelle Lindbergh
Le gardien de but numéro un des Flyers de Philadelphie pendant les années 1980, le suédois Pelle Lindbergh, avait plusieurs rituels étranges durant sa carrière dans la LNH.
Il portait le même t-shirt orange sous son équipement. Il ne le lavait jamais et il le recousait lorsqu’il se déchirait.
Il buvait toujours du «Pripps», une boisson suédoise, avec exactement deux cubes de glace à l’intérieur. Il devait être servi par le même entraîneur avec sa main droite.