Éléonore Lagacé: des heures intenses devant la télé!
Dotée d’une excellente mémoire musicale, Éléonore Lagacé a encore la tête remplie de ritournelles et de chansons de trames sonores. Son juke-box intérieur reflète l’amalgame de séries et de films qu’elle a regardés depuis sa tendre enfance. Mais ses heures passées devant la télé n’ont pas été de tout repos...
Éléonore, y a-t-il une émission jeunesse qui t’a véritablement marquée ?
Iniminimagimo. Oh « my god » ! J’ai tellement regardé ça ! On avait toutes les cassettes à la maison. Je suis une grande fan de Joël Legendre depuis ce temps ! Il y a certains contes que je connaissais déjà, mais d’autres que j’ai découverts, dont Barbe bleue. Oh, mon Dieu, ç’a hanté mes nuits ! Ce n’était pas de la télé, c’était du théâtre. J’aimais que ce soit théâtral, avec les costumes et les décors. J’y croyais.
Tes plus beaux souvenirs d’enfance sont-ils des moments passés seule ou en famille ?
Petite, c’était plus en famille. Mon père nous faisait écouter des films tellement « weird » et trop intenses pour notre âge. À 7 ans et demi, il m’a dit : « Élé, j’ai un bon film, on va regarder The Shining [Shining, l’enfant lumière] ensemble. » Il m’a « scrapée » pour le reste de ma vie ! [rires] Ou le film Excalibur qu’on regardait en famille. J’ai de drôles de souvenirs par rapport à ça. Et ma mère nous a obligés à regarder la série Roots [Racines] sur l’esclavage des Noirs aux États-Unis... Ça m’a aussi traumatisée. En même temps, dans cette série, c’était la triste réalité.
Y a-t-il un personnage ou une artiste qui t’a influencée, que tu voulais imiter ?
Sharpay Evans [jouée par Ashley Tisdale devant les caméras, NDLR] dans High School Musical. Je l’aimais tellement ! J’aimais son côté « girly » au maximum... Quand j’étais petite, j’étais un peu « tomboy » ; peut-être que je ne voulais pas assumer le fait que je tripais sur le rose au fond de moi, mais Sharpay Evans était l’émancipation extrême de la personne que j’ai toujours été. Sinon, il y a eu Julie Andrews, Lady Gaga et n’importe quelle superhéroïne.
Y a-t-il un personnage que tu aurais aimé jouer pour les enfants ?
Je sais que ce n’est pas tant pour les enfants, mais comme je capotais vraiment sur le fait qu’il y ait une « dark side of the force », j’aimais me la jouer princesse Léa du côté de Darth Vader. Dans ma tête, c’est comme si elle passait du mauvais côté de la force. J’ai toujours aimé les méchants dans les films ; ça m’a toujours fascinée.
Éléonore Lagacé sera l’une des têtes d’affiche de la comédie musicale Hair mise en scène par Serge Denoncourt. Le spectacle sera présenté dès le 16 juin à Montréal et à compter du 12 décembre à Québec. Pour les billets : tickets.hahaha.com/fr. Elle commencera bientôt la création d’un premier album faisant suite à son mini-album Elle s’en fout lancé en avril.