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Tennis: les récentes défaites de Félix Auger-Aliassime vues par son père

Félix Auger-Aliassime durant son match de deuxième tour face à Dusan Lajovic au Masters de Madrid, à la fin avril. Le Québécois a perdu ce match.
Félix Auger-Aliassime durant son match de deuxième tour face à Dusan Lajovic au Masters de Madrid, à la fin avril. Le Québécois a perdu ce match. Photo AFP


Félix Auger-Aliassime n'a pas goûté à la victoire sur terre battue depuis son retour de blessure, à la fin avril. Son père Sam croit d'ailleurs que ces douleurs à un genou, qui ont forcé le Québécois à faire l'impasse sur le Masters de Monte-Carlom ne sont pas étrangères aux deux revers subis dès ses premiers matchs, à Madrid puis à Rome.

«Félix, c'est comme un train. Tu ne peux pas l'arrêter», a soulevé celui qui a longtemps été l'entraîneur du 10e mondial, au terme d'une conférence de presse au sujet de l'association entre l'Académie Aliassime et la banque français BNP Paribas

Félix Auger-Aliassime durant son match de deuxième tour face à Dusan Lajovic au Masters de Madrid, à la fin avril. Le Québécois a perdu ce match.
Félix Auger-Aliassime, lors de son seul match au Masters de Madrid, à la fin avril. Photo AFP

«Après une blessure, c'est un peu difficile, le retour, a-t-il aussi noté. Quand tu reprends la compétition, il faut que tu retrouves tes repères. Mais il n'y a aucun doute que ça va se replacer.»

Sam Aliassime ira rejoindre son garçon de 22 ans à Lyon, lundi, où Félix a accepté une invitation des organisateurs, question de disputer un peu plus de tennis sur l'ocre avant de mettre le cap sur Roland-Garros, le deuxième tournoi majeur de la saison. 

Félix, «compliqué à suivre»

Avant l'an dernier et sa ronde des 16 face à un certain Rafael Nadal, qu'il a poussé à la limite des cinq manches, le Québécois n'avait jamais connu de succès dans le grand tableau à Paris. 

Mais M. Aliassime ne croit pas que la terre battue pose davantage de difficultés à son garçon. 

«Mon fils, c'est un joueur très compliqué à suivre! Je vous explique: je me rappelle, [en 2019], il est arrivé sur terre battue, et il les a tous dominés. Les Argentins, les Espagnols, en imposant un style de jeu», a raconté le directeur de l'Académie Aliassime, en faisant notamment référence aux résultats obtenus par «FAA» à Rio.

«Le lendemain, c'était écrit: "La nouvelle manière de jouer sur terre battue», a poursuivi Sam Aliassime. Puis, l'année suivante, il a fait n'importe quoi! Il est difficile à suivre, donc. Mais ce qui me rassure, c'est qu'il a confiance en ses moyens. C'est un joueur qui peut tout faire, mais qui peut aussi faire des choses auxquelles personne ne s'attend.»







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