/misc
Publicité

Oui aux «royaumes de piétons» à Montréal et partout au Québec



Un de mes plaisirs coupables, je l’avoue, c’est de retourner lire les scénarios apocalyptiques que prévoyaient certains en 2020, lorsque Valérie Plante annonçait le Réseau express vélo (REV) et la piétonnisation de certaines rues à Montréal.

On nous prédisait Bagdad en temps de guerre. Et finalement, quoi ? On se racontait des peurs. Les pistes cyclables sont largement utilisées, les commerçants y sont dorénavant favorables, les rues piétonnes sont plus labourées que jamais. Bref, une réussite.

Partout où on prend la décision de déconstruire une partie de la ville, érigée autour des routes, des stationnements et du béton gris, on a rendu la vie meilleure et plus respirable, au bonheur des gens qui y vivent. Et qui en redemandent.

Le « modèle Plante »

Pourquoi j’y reviens aujourd’hui ?

Parce qu’on a l’impression de revivre ce vieux manège depuis l’annonce de Valérie Plante de piétonniser une partie du Vieux-Montréal et certaines rues, comme l’avenue du Mont-Royal.

Valérie Plante affirme vouloir créer le « Royaume des piétons » dans le Vieux. Comme un tic, les mêmes critiques ennuyeuses reviennent, les mêmes scénarios apocalyptiques sont évoqués.

Et pourtant, il faut être aveugle pour ne pas voir qu’un consensus s’est créé au Québec sur la nécessité de rééquilibrer le partage de l’espace voiture-piéton-vélo, etc.

Quelque chose comme le « modèle Plante » sur la mobilité s’est propagé.

Je regarde actuellement se démener Bruno Marchand, à Québec, pour défendre son tramway et la piétonnisation de certaines rues contre vents et démagogie, et je suis admiratif de sa persévérance.

Je regarde aussi aller Stéphane Boyer à Laval, royaume du char, défendre l’idée de quartiers sans voitures et de densification, et je suis admiratif d’un politicien qui ne fait pas que dans le réconfort citoyen.

Je vois aussi certaines villes de banlieues, où l’auto régnait sans partage, intégrer d’autres modes de transport, des espaces verts et une densification de certains quartiers pour créer une meilleure vie de communauté.

En mai, nos villes sont à l’apogée de leur beauté. Elles le sont encore plus quand on leur donne une bouffée d’oxygène, comme on veut le faire pour certaines rues à Montréal et ailleurs.







Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.