Il l’a rencontrée sur le plateau d’Unité 9: le comédien Gouchy Boy subit un procès pour agression sexuelle
Le comédien connu sous le nom de Gouchy Boy subit présentement un procès pour agression sexuelle sur une ancienne fréquentation rencontrée sur le plateau de tournage de la série télé Unité 9.
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Ugochukwu Chijoke Onyechekwa fait face à trois accusations d’agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement sexuel. Les événements seraient survenus en 2018.
Il incarnait alors le personnage du gardien de prison Koffi Yatabéré dans la populaire série télé Unité 9.
Il avait fait la rencontre de la victime présumée lors d’une journée de tournage. Leur relation serait rapidement devenue fusionnelle, a raconté la femme dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication. Mais rapidement, tout a dérapé.
«Il est harcelant, il fait des crises, si je ne réponds pas au téléphone dans la seconde, il rappelle. Après il me disait: "Quand j’appelle, tu me réponds!"» a résumé la femme dans la quarantaine.
«Figée»
Après quelques mois, elle a coupé tout contact avec lui. Mais elle s’est ensuite rendue à son chevet lorsqu’elle a appris qu’il avait été hospitalisé d’urgence.
Ils se seraient plus tard rendus dans un motel, comme ils avaient l’habitude de le faire. L’accusé aurait alors été agressif et aurait crié, comme jamais avant.
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«Il me faisait peur, je voulais partir, mais je sentais que ce n’était pas une option», a-t-elle dit.
Dans la chambre «dégueulasse», elle se souvient qu’elle était alors «en panique», en pleurs. Il lui aurait demandé d’arrêter «de faire le bébé» parce qu’il voulait la «baiser».
«Je cherche à m’en aller, je suis figée», a-t-elle ajouté.
À sa demande, elle se serait étendue près de lui et il l’aurait pénétrée, malgré ses refus. Elle lui aurait dit qu’elle avait mal, mais il aurait continué.
Celle qui connaissait d’abord l’homme que par son surnom Gouchy Boy aurait ensuite eu du mal à couper les liens. Il la bombardait de messages.
Des dizaines de textos, vidéos et photos ont été présentés au juge Christian Jarry, au palais de justice de Longueuil, dans lesquels l’accusé la supplie, lui dit qu’il l’aime, qu’il veut la marier. Il se serait même rendu à trois reprises jusqu’à son domicile, situé à plusieurs heures de route de chez lui.
Insistant
«Il était tellement insistant, je ne dormais plus, ne mangeais plus, j’avais peur, a-t-elle aussi dit. Encore cinq ans plus tard, je laisse mon cellulaire sans son... Ça m’a tellement traumatisée, je ne peux plus entendre mon cellulaire sonner.»
L’accusé a subi un autre procès pour agression sexuelle en 2021, mais a été acquitté.
Il devra subir un autre procès pour des infractions de nature sexuelle, concernant une plaignante qui était mineure au moment des faits reprochés.