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Soirée pyjama: une adolescente de 13 ans perd la vie en inhalant des produits chimiques

In the Hospital Sick Male Patient Sleeps on the Bed. Heart Rate Monitor Equipment is on His Finger.
Photo Adobe Stock

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Une Australienne de 13 ans qui participait à une soirée pyjama chez une amie aurait perdu la vie après avoir inhalé les produits chimiques d'un déodorant en aérosol pour créer un buzz temporaire, une tendance qui serait populaire chez les jeunes. 

«Ça a été la période la plus difficile et la plus traumatisante qu'un parent puisse traverser. Nous n'avons pas dormi, nous avons à peine mangé, nous n'avons pas souri – nous ne sommes plus nous-mêmes», aurait confié Paul Haynes, le père de la jeune victime, en entrevue à l’émission australienne «Sunrise» mardi.

C’est le mois dernier que le père de famille aurait reçu un appel lui demandant de venir chercher d’urgence sa fille de 13 ans, Esra Haynes, qui venait de perdre connaissance durant un party pyjama à Melbourne en Australie.

Durant la soirée, la jeune fille aurait inhalé du déodorant en spray, dans le but de créer un «high» temporaire comparable à l’effet de certaines drogues. D’autres jeunes utiliseraient notamment de la peinture métallique, du solvant, de l’essence et des produits chimiques ménagers.

Cette tendance, qui attire certains jeunes, peut causer des troubles du cœur et des douleurs, en plus d’impacter le cerveau, le foie, et les reins, selon un site du gouvernement fédéral australien, a poursuivi le média.

«À la fin, on a dû prendre la décision d’éteindre son assistance respiratoire. C'était vraiment dévastateur, dévastateur pour toutes les personnes impliquées, tous ses amis aussi», a poursuivi le papa, indiquant que son cerveau ne s’est pas remis.

Dévastée par la perte de leur fille en pleine santé, qui était notamment co-capitaine de l’équipe de football, la famille a voulu raconter son histoire pour avertir d’autres parents et éviter que d’autres jeunes ne soient tentés de faire de même.

«Si nous avions été mis au courant et que le mot circulait, on en aurait discuté autour de la table à manger. [Les parents] doivent s’asseoir pour avoir une discussion avec leurs enfants, et juste ouvrir gentiment la conversation avec eux. Nous ne savions certainement pas ce qui se passait», aurait-il ajouté au média australien.

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