Pas d’inquiétude du côté du fédéral au sujet du tramway de Québec
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Même si la Ville de Québec tarde à déposer le dossier d’affaires du tramway, le palier fédéral ne nourrit pas d’inquiétude particulière en lien avec le mégaprojet.
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C’est du moins l’opinion exprimée, vendredi matin, à Québec, en marge d’un point de presse, par le ministre libéral fédéral, Jean-Yves Duclos.
«On s’attend à ce que la Ville continue à faire son travail d’ambition et de responsabilité dans la gestion des fonds publics parce que cet argent-là vient des mêmes poches des mêmes contribuables», a-t-il laissé tomber.
Tout en se disant «interpellé par les retards», M. Duclos a ajouté «qu’en 2023, on sait qu’ils sont en partie dus à ce qu’on voit sur la scène mondiale: les chaînes d’approvisionnement, les enjeux de main-d’œuvre, les infrastructures qui coûtent plus cher. Ce n’est pas la région de Québec seulement».
D’après lui, «on sait que c’est compliqué pour la Ville [de Québec]. C’est compliqué pour toutes les autres villes à l’échelle du pays».
40% des «dépenses admissibles»
Sans fixer un plafond pour la contribution budgétaire du palier fédéral, ce dernier a répété qu’Ottawa financera 40 % des «dépenses admissibles» du tramway de Québec.
Le programme fédéral contient une enveloppe de 5,1 G$, sur 10 ans (2017–2027), qui doit servir à financer les projets structurants en transport collectif partout au Québec.
L’administration du maire Marchand devait initialement déposer son dossier d’affaires au gouvernement provincial à la fin mai. Mais la Municipalité s’est donné un délai de quelques semaines pour s’assurer de bien évaluer les coûts globaux du chantier.
Le processus d’approvisionnement du tramway se poursuit. Le chantier doit commencer au printemps 2024 et la mise en service est désormais fixée à l’année 2029.