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Remparts: la fois où Patrick Roy «coachait» Angelo Esposito... même en mangeant son steak

Patrick Roy
Photo d'archives


Que ce soit comme joueur, adjoint ou ami, côtoyer Patrick Roy semble n’avoir rien d’ennuyant. Plusieurs d’entre eux ont raconté au Journal leurs meilleures anecdotes qui concernent le légendaire numéro 33.

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Une punition digne de «Miracle on ice»

Patrick Roy
Marc-Édouard Vlasic a été honoré par les Remparts, en mars 2015. Photo d'archives

«Il y a eu des moments difficiles, mais avec le recul, je trouve ça drôle. On venait de jouer à Québec contre Bathurst à la maison et on a perdu. Quand on est rentrés dans le vestiaire, Patrick a dit: “Déshabillez-vous pas, on retourne sur la glace!” Il nous a fait faire des mountains [aller-retour] jusqu’à je ne sais plus quelle heure. Les gars n’étaient plus capables de bouger et il y en a qu’il fallait pousser pour qu’ils continuent d’avancer. Moi, j’essayais juste de ne pas perdre conscience sur la glace! Aujourd’hui, on peut en rire, mais dans le temps, c’était moins drôle! Tous les gars de cette équipe se souviennent encore de ce moment-là quand on en parle. Est-ce qu’on méritait ça? Sûrement... Tu lui demanderas!»

  • Marc-Édouard Vlasic, qui a été dirigé par Patrick Roy en 2005-2006

Quand Radulov voulait sortir incognito

Patrick Roy
Alexander Radulov et Patrick Roy durant un entraînement à la Coupe Memorial à Moncton, en 2006. Photo d'archives

«Dans nos premières années, il fallait surveiller quelques joueurs parfois. C’était le cas d’Alexander Radulov. On est arrivés à Moncton un soir et on savait qu’il avait des liens forts avec un des joueurs des Wildcats, qui était russe lui aussi. On avait averti des gens de l’hôtel: “Si jamais vous voyez des joueurs qui quittent l’hôtel, avertissez-nous.” Ça n’a pas été long que j’ai reçu un appel... J’ai dit: “Pat, je crois qu’on a un gars qui vient de quitter!” On est allés voir les caméras de surveillance et on a vu Radulov sortir la tête dans le corridor, regarder s’il y avait du monde, puis quitter l’hôtel. Il l’avait appelé sur son cellulaire pour lui dire: “Hé, Radu, on t’attend dans le lobby, tu reviendras le plus rapidement possible.” Il était revenu vite, tout perdu. On en a ri.»

  • Martin Laperrière, adjoint de Patrick Roy de 2005 à 2013 et de 2018 à 2020

Passionné, même quand il mange son steak

Patrick Roy
Patrick Roy et Angelo Esposito Photo d'archives

«Chaque hiver, je restais un peu avec Pat à sa maison, parce que ma famille de pension était au Mexique. Il y avait ses fils, Radu [Alexander Radulov] aussi était là une année. On était une gang de jeunes. Mais un soir, on soupait ensemble juste lui et moi, et on regardait un match de hockey. Un joueur a déjoué un défenseur et a foncé au filet. C’était silencieux et Patrick s’est levé en criant: “Tu vois, c’est comme ça que tu dois faire. Tu fonces au filet!” J’étais en train de manger mon steak et je l’ai regardé en disant: “oui, oui, oui.” Il était toujours allumé.»

«Aussi, le soir, quand on perdait et qu’on n’avait pas bien joué, je me dépêchais de rentrer et d’aller à ma chambre. J’attendais qu’il soit couché pour aller à la cuisine et me faire à manger, parce qu’il n’était pas content quand on perdait!» 

  • Angelo Esposito, qui a joué pour Patrick Roy de 2005 à 2008

Plus dédié que des entraîneurs professionnels

Patrick Roy
Simon Gagné et Patrick Roy lors d'un entraînement, en début de saison. Photo d'archives

«Je savais qu’il était passionné, mais pas à ce point-là. Les petits détails, le temps qu’il passe devant un écran à regarder des vidéos. C’est impressionnant. J’ai côtoyé des entraîneurs au niveau professionnel qui ne font même pas la moitié de ça. Lui, il le fait au niveau junior.»

  • Simon Gagné, adjoint de Patrick Roy depuis 2022

Au téléphone avec son ancien coach pour des conseils

Patrick Roy
Raymond Bourque, Bob Hartley, Patrick Roy et Joe Sakic lors de la conquête de la coupe Stanley de l'Avalanche, en 2001. Photo d'archives

«Mais même s’il est aussi confiant, il n’hésite jamais à prendre un conseil, à poser une question ou à me demander si je vois quelque chose. Quand je lui ai dit que je serais au troisième match [de la série contre les Olympiques de Gatineau, cette année], il m’a dit: “Si tu vois quelque chose, dis-le-moi.” Le lendemain matin, je l’ai texté pour le féliciter et “boum!”. On était au téléphone. Je pense qu’il fait ça avec beaucoup de gens, parce qu’il veut avoir différentes optiques. Je crois aussi à ça, parce que c’est une game qui se joue tellement vite. Une fois que tu es dedans, tu es tellement proche de l’action que tu manques peut-être des choses.»

  • Bob Hartley, entraîneur de Patrick Roy chez l’Avalanche

– Avec la collaboration de Stéphane Cadorette et de Kevin Dubé







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