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Roland-Garros: un Shapovalov tout sourire à l’entraînement

Il semblait en contrôle de ses glissades sur la terre battue et son revers à une main était au rendez-vous.

Denis Shapovalov
Photo Mylène Richard Denis Shapovalov à l'entraînement vendredi, à Roland-Garros.

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 Denis Shapovalov s’est entraîné avec une belle intensité vendredi.

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Même si le court numéro 16 est à une des extrémités du site de Roland-Garros, quelques curieux ont tenu à assister à sa séance, se faufilant même entre les buissons. 

Le gaucher de 24 ans avait le sourire. Il semblait en contrôle de ses glissades sur la terre battue et son revers à une main était au rendez-vous. 

Reste à voir s’il sera en mesure de transposer cette énergie face à Brandon Nakashima, un jeune Américain de 21 ans classé 52e au monde qui a atteint les demi-finales à Lyon et avait vaincu l’Ontarien l’an dernier à Wimbledon. 

Shapovalov, 31e à l’ATP, est en quête de victoires, lui qui présente une fiche de 7-9 cette saison.

Denis Shapovalov juste avant de frapper un coup du revers, à l'entraînement vendredi.
Photo Mylène Richard
Denis Shapovalov juste avant de frapper un coup du revers, à l'entraînement vendredi.

Caroline Garcia et la pression d’un pays

Le tournoi a beau avoir lieu en France, Caroline Garcia est l’unique tête de série locale (tous sexes confondus) à Roland-Garros. 

La cinquième raquette mondiale n’avait joué qu’en double l’an dernier sur l’ocre parisienne. Cette fois, elle a le poids d’une nation sur ses épaules. 

Caroline Garcia en action à Madrid, le 29 avril.
Photo AFP
Caroline Garcia en action à Madrid, le 29 avril.

Mais la joueuse de 29 ans arrive dans sa capitale après avoir pleuré devant les médias à la suite de son élimination au troisième tour à Rome. Garcia avait une bien meilleure mine, vendredi. 

«On sait que les choses peuvent rebondir vite si l’attitude et le travail sont présents», a-t-elle dit.

«Si elle me déteste, qu’il en soit ainsi!»

La numéro 2 mondiale, la Bélarussienne Aryna Sabalenka, a répété vendredi que si elle pouvait mettre fin à la guerre entre la Russie, aidée par le Bélarus, et l’Ukraine, elle le ferait, même si elle croit que «le sport ne devrait pas être politisé». 

Aryna Sabalenka embrasse le trophée remporté à Madrid, au début du mois de mai.
Photo AFP
Aryna Sabalenka embrasse le trophée remporté à Madrid, au début du mois de mai.

Et elle comprend que sa prochaine adversaire, l’Ukrainienne Marta Kostyuk, n’aura peut-être pas le goût d’échanger une poignée de main au terme de leur affrontement. 

«C’est difficile de serrer la main à un Bélarussien ou un Russe. Quel message ils véhiculeraient à la maison?» 

Et Sabalenka n’en tiendra pas rigueur à Kostyuk si elle ne l’aime pas. «Si elle me déteste, qu’il en soit ainsi! Je ne peux rien y faire.»

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