Les chansons qu’on a aimées en mai
Coup d'oeil sur cet article
Mois de mai, mois de l’abondance ? Certainement, du moins en ce qui a trait aux nouvelles chansons. En voici dix qui ont marqué les dernières semaines.
Parfaite à l’écran — Karkwa
Si l’ADISQ décernait un Félix au retour de l’année, on pourrait prégraver le nom de Karkwa dessus. Pas besoin d’attendre l’album, le premier extrait, et son impériale montée en puissance du refrain, comble déjà les attentes. Vivement le 8 septembre !
Les nuits avancent comme des camions blindés sur les filles — Viviane Audet
C’est le troisième mois consécutif qu’un extrait du prochain album de Viviane Audet trouve une place dans notre tri mensuel. Il y a une raison à cela. La mélodie de ce dynamique cri de ralliement à la solidarité féminine est accrocheuse au possible et donne le goût de danser.
Perdue pour autrefois — Lysandre
Joyau du second volet de son EP Les heures innocentes, ce titre mise sur des motifs électroniques chatoyants pour nous transporter dans un brillant songe pop. Révélation radio-canadienne, celle qu’on a connue d’abord dans le film La passion d’Augustine confirme ici ses indéniables talents de créatrice de chansons.
Sauvetage — Alaclair Ensemble
Dans cette nouveauté annonciatrice d’un album de fin d’été, les impayables rappeurs bas-canadiens font un clin d’œil aux trames sonores de westerns spaghettis avant de prouver qu’ils n’ont rien perdu de leur verve et leur sens inné du rythme. Le tout vient en prime avec une référence nostalgique à Calimero.
Une autre vie — Évelyne Brochu
Quatre ans après le prometteur premier album Objets perdus, tout indique que l’alliance musicale entre la comédienne-chanteuse Évelyne Brochu et Félix Dyotte fera encore mouche sur Le danger, attendu en septembre, si on se fie à cet élégant bijou pop.
Désert alimentaire — Comment debord
Le Québec regorge d’excellents artistes folk, mais peu possèdent l’entraînante touche mélancolique mise de l’avant sur ce séduisant extrait du prochain album de notre meilleur septuor en province.
Avant elle — Aliocha Schneider
« Jamais eu si peur qu’on m’abandonne, avant elle, avant elle. » Après deux albums en anglais, l’amoureux de Charlotte Cardin (dont on entend au loin la voix) passe au français et expose toute sa fragilité sur cet avant-goût d’un album attendu à l’automne. La mélodie sensuellement pop fait lentement son chemin jusqu’à notre cerveau pour ne plus en ressortir.
Seule sans toi/What About Hiding — Beyries
À la façon d’une Florence and the Machine, Amélie Beyries aime les mélodies qui s’envolent pour le ciel et cette pièce, offerte dans les deux langues officielles, en est un autre éloquent, et émouvant, exemple.
Politesse — Laurence-Anne
Égérie québécoise d’une pop inclassable, pour ne pas dire insaisissable, Laurence-Anne assom-brit son paysage musical sur ce morceau dont se dégagent des ambiances sonores anxiogènes. À écouter néanmoins sans modération.
Ce soir (j’suis dans ma tête) — Fredz
Il est touchant, Fredz, quand il nous raconte comment il vit une peine d’amour. À l’évidence, il est de ceux qu’une rupture inspire. Ici, son rap flirte avec la pop. Suivra-t-il une trajectoire similaire à Loud et FouKi ?