Recherchés: acteurs francophones polyvalents pour séries en anglais
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Certains acteurs québécois ont une aisance désarmante, s’adaptant presque instantanément à un plateau de tournage qui ne leur est pas familier, malgré un scénario qui ne se déroule pas dans leur langue maternelle. En regardant plusieurs séries canadiennes et américaines, vous remarquerez des visages familiers.
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Blindspot: mémoire tatouée (V.O. Blindspot)
Pour François Arnaud, tout a véritablement commencé en anglais en 2011, grâce aux Borgia, production dans laquelle il défend un rôle principal aux côtés de Jeremy Irons. Puis, on lui a fait confiance le temps de plusieurs autres œuvres, dont Blindspot: mémoire tatouée dès la première saison. Son personnage d’Oscar, «beau gosse» et amoureux de l’héroïne Jane Doe, n’est pas passé inaperçu.
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Coroner
Le charme d’Éric Bruneau opère même lorsque la mort frappe. Or, il est plus qu’un simple beau visage, comme en fait foi sa contribution aux enquêtes de la coroner Jenny Cooper (Serinda Swan). Plutôt limitée au départ, la participation de l’acteur à la série a pris du coffre grâce à sa présence fort appréciée. Nouveau de la télé anglophone, Éric Bruneau n’a pas raté son baptême, profitant de chaque instant pour laisser son empreinte.
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Dre Mary: mort sur ordonnance (V.O. Mary Kills People)
Les producteurs de la série ont tant cru en Caroline Dhavernas qu’ils lui ont confié le rôle-titre d’une histoire où elle mène une double vie. Il faut dire que, peu de temps avant, l’actrice s’était très bien acquittée de sa tâche dans Hannibal. Cette fois, sa docteure travaille à l’urgence en plus d’aider d’autres personnes à mourir. Un travail illicite qu’elle doit absolument continuer de pratiquer dans l’ombre...
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Sans origine: Orphan Black
Cette intrigante production mettant en vedette la Canadienne Tatiana Maslany a un atout de taille au sein de sa distribution: Evelyne Brochu. Intense et convaincante comme elle sait l’être, la Québécoise a continué de faire ce qu’elle fait de mieux, se glissant parfaitement dans la peau d’une scientifique française dont est éprise Cosima. Embauchée pour plus de la moitié de la série, elle a été remarquée dans 170 pays.
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Transplanté (V.O. Transplant)
Avec aisance, Laurence Leboeuf peut jouer des deux côtés de la frontière et passer d’une langue à l’autre. Elle l’a prouvé non seulement au cinéma, mais aussi à la télé. Devant les caméras de la série canadienne Transplanté – vendue aux États-Unis –, elle se promène dans les couloirs du York Memorial Hospital de Toronto comme si c’était sa seconde résidence. Elle prête ses traits à la docteure Magalie Leblanc, qui peine à négocier avec ses enjeux de santé et sa tolérance au stress.
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Vengeance (V.O. Revenge)
Depuis longtemps, le Québec succombe au charme de Karine Vanasse. Les États-Unis ont eu droit à son talent en tant qu’hôtesse de l’air pour la série Pan Am et, surtout, en tant que Margaux LeMarchal dans Vengeance. L’actrice a laissé une vive impression chez les téléspectateurs, recevant une pluie de commentaires négatifs quand elle est devenue avec intensité l’ennemie numéro un d’Emily Thorne, personnage central de ce drame à succès.
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