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Pendant que Fernando Alonso termine 2e, Lance Stroll connaît un parcours misérable à Monaco

Un week-end à oublier pour le pilote montréalais

Tout souriant, Fernando Alonso a accédé à la deuxième marche du podium au Grand Prix de Monaco de Formule 1 dimanche.
Tout souriant, Fernando Alonso a accédé à la deuxième marche du podium au Grand Prix de Monaco de Formule 1 dimanche. AFP


  

Fernando Alonso a été fidèle à lui-même en terminant deuxième derrière le vainqueur Max Verstappen au Grand Prix de Monaco de Formule 1 disputé dimanche.

Il s’était élancé de la même position quand les feux rouges se sont éteints dans les rues de Monte-Carlo.

Le vétéran pilote espagnol, malgré une mauvaise stratégie qui aurait pu lui coûter une place sur le podium, a démontré, une nouvelle fois, que l’écurie Aston Martin a fait le bon choix en le recrutant pendant l’intersaison. 

«On a pris le pari de débuter en pneus durs, en espérant que la démarche allait nous favoriser pour un long relais en début d’épreuve. Mais Max [qui a amorcé la course en pneus médiums] a bien géré sa course et, à moins d’une faute, on savait qu’il était intouchable. Après avoir abandonné l’idée de le surprendre au premier virage, mon plan était de préserver ma deuxième place», a raconté Alonso.

Avec une vingtaine de tours à parcourir, la pluie aurait pu venir jouer les trouble-fête pour Verstappen, mais, malgré de petites erreurs et deux légères touchettes avec le mur, il n’a pas été véritablement inquiété. 

Malgré la pluie

«On pensait avoir une chance de le rattraper sous la pluie, a renchéri Alonso, mais en vain. Il était trop fort, peu importe les conditions.» 

Verstappen remporte sa 39e victoire en F1 en devançant son plus proche rival par 28 secondes.

Au 54e des 78 tours, Alonso a effectué son premier arrêt pour changer ses pneus. Malgré une chaussée détrempée, son équipe a alors choisi de chausser sa monoplace de gommes «slicks» (sans rainures), mais ce sera la mauvaise décision.

Dès le tour suivant, l’Espagnol n’a pas eu d’autre choix de rentrer à nouveau en optant, cette fois, pour des pneus intermédiaires. Heureusement pour lui, cette halte imprévue ne le privera pas du deuxième rang jusqu’à l’arrivée. Heureux troisième, le Français Esteban Ocon, s’est pointé à neuf secondes d’Alonso lorsque le drapeau à damier a été agité.

Alonso accède à un cinquième podium en six départs cette année. La dernière fois qu’il a grimpé sur la deuxième marche, c’était au Grand Prix de Hongrie en... 2014.

Un rôle de figuration

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Alonso a bien fait mal paraître son coéquipier. Parti en 14e place sur la grille de départ, après avoir été brouillon la veille en qualifications, Lance Stroll a été limité à un rôle de figuration dimanche à Monaco.

Dès le tour initial, le Montréalais a été impliqué dans un accrochage avec Alex Albon (Williams), sans gravité toutefois. Par la suite, il ne sera jamais capable d’améliorer son sort. Pendant plus d’une vingtaine de tours, il est resté coincé derrière Kevin Magnussen (Haas) sur un tracé où les dépassements sont pratiquement impossibles.

Il sera contraint à l’abandon à une vingtaine de tours avant le baisser de rideau.

«Honnêtement, c’est une course à oublier. En fait, j’ai vécu un week-end de merde où rien n’a fonctionné. À la fin, je n’arrivais plus à maîtriser ma voiture, car je n’avais plus de freins. La pluie aurait pu m’aider, mais au contraire, elle n’a rien arrangé.»







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