Plus ridicule que le PLQ, tu meurs!
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Il serait difficile de se ridiculiser plus que les Libéraux l’ont fait après avoir démontré leur hostilité à des militants qui veulent renouer avec le nationalisme de Jean Lesage ou de Robert Bourassa.
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En effet, le PLQ a pris des airs de renaissance du Parti égalité des années 1990 en sombrant dans la négation des droits collectifs et en consacrant les droits individuels d’une minorité déjà bien choyée au Québec.
Se proclamant d’un fédéralisme décomplexé, un militant avançait même l’idée de céder la juridiction de la santé à Ottawa.
Le PLQ, chef de file de la Révolution tranquille pour que nous soyons «maîtres chez nous», est en voie de devenir le parti de la contre-révolution pour nous asservir encore plus aux autorités fédérales.
Nationalisme tranquille
Le nationalisme des Lesage et Bourassa est le même que celui porté aujourd’hui par le chef caquiste. Une affirmation nationale sans trop de dérangements pour le pouvoir central.
On a cru que la CAQ était une menace pour le PQ et que le dessein de François Legault était de le faire disparaître.
Force est de constater que les caquistes occupent plutôt l’espace habité autrefois par les Libéraux.
Le PLQ se cherche une nouvelle identité parce que la CAQ s’est accaparé les valeurs qui le caractérisaient dans les dernières décennies du 20e siècle.
Autonomie et indépendance
Legault promettait plus de pouvoirs pour le Québec au sein du Canada. Son bilan est nul à ce chapitre.
On attribue un grand mérite à Paul St-Pierre Plamondon pour le rebondissement du PQ.
Il ne faudrait toutefois pas oublier l’apport du chef caquiste à la démonstration qu’une plus grande autonomie au sein du Canada n’est que mirage.
Le nationalisme caquiste étant une outre vide, les fervents d’une plus grande maîtrise des Québécois sur leur destin retournent graduellement au PQ.