Sur les chantiers, il fait de plus en plus chaud: «l’année passée, on a pu travailler jusqu’à novembre en t-shirt!»
Les travailleurs goûtent aux températures chaudes
La vague de chaleur fait déjà suer les travailleurs extérieurs qui observent que les températures sont de plus en plus écrasantes et s’étirent plus longtemps depuis quelques années.
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«De passer du temps froid à cette chaleur, c’est quelque chose, mais il faut ce qu’il faut», affirme Francesco Riccardi, un entrepreneur général qui œuvre dans l’aménagement paysager.
Fondations, drains français, trottoirs, excavation, tous les services offerts par l’entreprise sont réalisés malgré la canicule. Ses 4 employés et lui sont à pied d’œuvre depuis 6h30 aujourd’hui et leur journée ne se terminera qu’à la tombée de la nuit.
«Ce sont de grosses journées, mais on est très en demande [...] dès que le beau temps sort, les gens veulent un aménagement et on n’a qu’environ 6 mois dans l’année pour effectuer tout notre ouvrage», ajoute l’homme de 49 ans.
En affaires depuis 27 ans, l’entrepreneur constate les différents écarts de température.
«Plus les années passent, plus c’est chaud et plus longtemps [...] l’année passée, on a pu travailler jusqu’à novembre en t-shirt», observe Francesco Riccardi.
Nombreux chantiers touchés
Les travailleurs de plusieurs chantiers de construction goûtent aussi à cette première vague de chaleur. Pour Danny Cyr, qui œuvre dans le domaine depuis 25 ans, les caprices de la météo font partie du travail.
«C’est chaud, mais on doit s’habituer et se garder hydratés», lance-t-il avant de retourner travailler.
Son collègue Erick Verreault, signaleur pour la compagnie National Signalisation, se prépare déjà pour un été très chaud.
«On endure, mais on finit par oublier la chaleur parce qu’on doit être très concentrés au travail. C’est une question de sécurité», souligne-t-il.
Le signaleur ajoute tout de même qu’il s’abrite du soleil lorsqu’il le peut et qu’«hydratation» est le mot d’ordre sur les chantiers.
Pour assurer le bien-être de leurs employés, plusieurs compagnies encouragent les travailleurs à se protéger du soleil à l’aide de parasols et en adaptant leur habillement, notamment en portant des chandails plus légers.
«J’ai aussi toujours un superviseur sur les chantiers qui va porter des bouteilles d’eau, vérifier comment les employés se sentent. En tant qu’employeur, je dois m’assurer que tout va bien», conclut Mikael Bruzzese, président de National Signalisation.