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Les Golden Knights n'ont pas craint d'échanger des espoirs pour atteindre rapidement la finale de la Coupe Stanley

Cinq des six choix de première ronde de l’histoire des Knights ont été sacrifiés pour obtenir des joueurs établis

Les Golden Knights n'ont pas craint d'échanger des espoirs pour atteindre rapidement la finale de la Coupe Stanley
Getty Images via AFP


Atteindre la finale deux fois en six ans n’est pas donné à toutes les équipes. L’exploit devient encore plus spécial lorsqu’il est question d’une équipe d’expansion.

C’est le tour de force qu’ont réalisé les Golden Knights en éliminant les Stars de Dallas, lundi dernier. Et à ces deux présences en ronde ultime, on peut ajouter les parcours de 2020 et de 2021, lors desquels ils se sont rendus en finale d’association. 

On est loin des Capitals, des Sharks, des Sénateurs et du Lightning, qui ont connu de nombreuses années de misère avant de commencer à être compétitifs. 

Il faut reconnaître que les conditions d’entrée n’étaient pas les mêmes. N’empêche, il a fallu que George McPhee et Kelly McCrimmon jouent leurs cartes de la bonne façon pour mettre en place une équipe capable d’aspirer aux grands honneurs presque chaque année.

Évidemment, pour connaître aussi rapidement du succès, on ne peut espérer compter sur le développement éclair de choix au repêchage. C’est pourquoi Nicolas Hague (choix de deuxième tour en 2017) est le seul membre de l’équipe à avoir été développé par l’organisation.

La valse du premier tour

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AFP

Toutefois, les deux directeurs généraux des Golden Knights ont utilisé leurs droits de parole (certains joueurs ayant été acquis lors du repêchage d’expansion) d’une autre façon. Cinq des six choix de première ronde de l’histoire des Knights ont été sacrifiés pour obtenir des joueurs établis.

Ainsi, le jeune Peyton Krebs (choix de premier tour en 2019) a été sacrifié pour faire l’acquisition de Jack Eichel. Même chose pour Erik Brannstrom (première ronde en 2017), impliqué dans la transaction de Mark Stone et Zach Dean (première ronde en 2021), dans le troc impliquant Ivan Barbashev.

On peut également rappeler que Nick Suzuki (premier tour en 2017) avait été échangé contre les services de Max Pacioretty et que Cody Glass (premier tour en 2017) l’avait été en retour de Nolan Patrick. Dans ces deux cas, toutefois, Vegas n’a pas eu le meilleur.

Plusieurs paniers

Bref, à l’image des Panthers, les succès des Golden Knights reposent sur la contribution de joueurs qui ont été développés par d’autres organisations. Autre similitude: deux attaquants se séparent une enveloppe salariale de 19,5M$ (Eichel et Stone, du côté des Golden Knights, Aleksander Barkov et Matthew Tkachuk, chez les Panthers).

Dans chaque cas, ils sont appuyés par un quatuor d’avants touchant une moyenne avoisinant les 4,6M$.

On comprend mieux pourquoi les deux formations peuvent miser sur trois trios relativement bien équilibrés et sur un quatrième capable de contribuer à sa façon.

On est loin de la recette des Maple Leafs chez qui quatre attaquants se partageaient 40,5M$. Mettre tous ses œufs dans le même panier n’est pas nécessairement une bonne idée.

L’improbable Hill

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Getty Images via AFP

Devant le filet, la masse salariale des Knights s’élève à 4,51M$. C’est moins que 13 des gardiens numéro un de la LNH. D’ailleurs, avec un salaire annuel de 2,18M$, Adin Hill est aux antipodes des 10M$ que touche Sergei Bobrovsky. 

Rappelons cependant qu’Hill arrive à peu près de nulle part. Âgé de 27 ans, il a roulé sa bosse dans l’organisation des Coyotes et des Sharks, avant de s’amener à Vegas dans un éventuel rôle de... troisième gardien.

Avant qu’il vienne en relève à Laurent Brossoit, qui s'est blessé contre les Oilers, il n’avait que 101 matchs de saison régulière derrière la cravate, et n’avait participé à aucune partie de séries éliminatoires.  

Chez les gardiens actifs, Hill arrive au septième rang chez les hommes masqués comptant le moins d’expérience avant de disputer un premier match en finale de la Coupe Stanley.

Gardiens actifs avec le moins d’expérience au moment de disputer un premier match de finale

Matt Murray Pittsburgh 13 2016 contre San Jose

Andrei Vasilevskiy Tampa Bay 16 2015 contre Chicago

Juuse Saros Nashville 22 2017 contre Pittsburgh

Jordan Binnington St. Louis 33 2019 contre Boston

Pavel Francouz Colorado 57 2022 contre Tampa Bay

Martin Jones San Jose 99 2016 contre Pittsburgh 

Répartition de la masse salariale (au moins un match de séries)

Gardiens 4,51M$

Défenseurs 28,74M$

Attaquants 51,16M$

Total 85,41M$

Comment ils ont été bâtis (au moins un match de séries)

Transactions 9      

Joueurs autonomes 9

Expansion 4

Repêchage 1

Ballottage 1

Total 24







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