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Vegas prête pour la finale de la Coupe Stanley: «Merci à Marc-André Fleury pour la popularité du hockey», confie un fidèle partisan

Dave Sharapan, un partisan des Golden Knights originaire de Pittsburgh.
Dave Sharapan, un partisan des Golden Knights originaire de Pittsburgh. Photo Jean-François Chaumont


SUMMERLIN (Nevada) | Un soleil de plomb frappe déjà Las Vegas. À 10h du matin, le mercure indique 27 degrés Celsius. Mais l’action se déroule dans un contexte bien plus froid. À la veille de la finale de la Coupe Stanley, une centaine de partisans ont envahi le City National Arena pour suivre l’entraînement matinal des Golden Knights.

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Il y a des pancartes pour encourager l’équipe locale. On croise plusieurs jeunes partisans avec des chandails de Jonathan Marchessault, William Karlsson, Jack Eichel et Mark Stone. 

Mais on n’a pas oublié le premier visage fort de cette concession, Marc-André Fleury. Le numéro 29 reste l’un des plus populaires dans les gradins de ce magnifique complexe d’entraînement. 

Un autre partisan capte notre regard. Dave Sharapan porte un gilet des Penguins de Pittsburgh de Mario Lemieux avec le numéro 66 dans le dos. 

«C’est le chandail de la conquête de la Coupe Stanley de 1992, dit Sharapan avec un sourire. Je suis originaire de Pittsburgh. J’ai grandi comme un partisan des Penguins. Je réside maintenant à Vegas depuis 20 ans. J’ai changé d’équipe, mais je traîne encore mon vieux chandail de Lemieux.»

Une histoire d’amour

Sharapan, père de trois jeunes filles, a adopté les Golden Knights. Il a décrit le «buzz» qui tourne autour de l’équipe depuis leur naissance dans la LNH en 2017-2018. 

«J’ai vécu le début des grandes années des Penguins dans les années 1990 avec Mario, mais ce que nous vivons à Vegas, c’est encore mieux, a dit Sharapan. Les Golden Knights ont surpris tout le monde à leur première saison avec cette présence en finale.»

«Ils n’ont pas juste assemblé une bonne équipe de hockey, ils ont rallié toute une communauté, a-t-il poursuivi. Ils ont travaillé fort pour attirer des partisans. À la première saison, les joueurs des Knights étaient partout. Ils visitaient des écoles primaires, ils organisaient des cliniques de hockey et ils passaient du temps à parler aux partisans. Il y avait une approche humaine.»

Un joueur en particulier a contribué à cette grande popularité. 

«Merci à Marc-André Fleury pour la popularité du hockey à Vegas, a répliqué Sharapan. Fleury était génial, il était la clé du succès. À mes yeux, il symbolisait le hockey et il représentait l’image de l’équipe. Les autres joueurs l’ont suivi et aujourd’hui, ils ont saisi son flambeau.»

Dans le même hôpital que Marchessault

 

Preuve de l’incidence que les joueurs Québécois ont eu sur la popularité de cette concession, à quelques mêtres de là, un papa et son jeune garçon portent fièrement des chandails de Jonathan Marchesseault et de Marc-André Fleury.

« Je suis un partisan de Marchessault depuis la première heure, a lancé Robert Callister, accompagné de sa conjointe Denise et de ses enfants, James et Lily. D’ailleurs, mon fils est né le même soir dans le même hôpital que le fils de Marchessault. Tu peux imaginer la surprise que j’ai eue en le rencontrant par hasard dans les corridors. C’était surréel. »

Les Callister ne sont pas les seuls amateurs à avoir adopté les Golden Knights dès leur arrivée dans le désert du Nevada.

« Ça faisait tellement longtemps qu’on souhaitait accueillir une équipe d’un sport majeur. Quand les Golden Knights sont arrivés, toute la population a embarqué. En plus, ils ont connu une saison magique. On ne pouvait demander mieux pour une première année », a-t-il mentionné.

Rob Callister rappelle que les Golden Knights n’étaient en ville que depuis quelques semaines lorsqu’un fou furieux a tué 61 personnes dans une fusillade. La délicatesse avec laquelle l’organisation des Golden Knights a abordé la situation leur a attiré un grand capital de sympathie. Particulièrement lors du premier match au T-Mobile Arena, quatre jours plus tard.

« J’étais là pour le premier match à domicile. Je me souviens qu’il n’y avait pas de publicité sur les rampes, que tout avait été consacré à rendre hommage aux personnes décédées et blessées dans cette fusillade, s’est-il souvenu. C’était une façon très classe d’arriver dans une ville. Ils ont embrassé la cause et tout le monde s’est rallié à eux.

Maintenant, le souhait de tous, c’est que les Golden Knights soient récompensés de leur première conquête de la coupe Stanley.







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