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On doit refuser de souffrir pour rien



Je vous écris au nom de ma sœur qui souffre d’une vestibulite vulvaire depuis plus de deux ans et qui n’en peut plus. En janvier 2021, elle s’était rendue à l’urgence de l’hôpital de sa région pour se faire traiter. On lui avait prescrit des antibiotiques comme pour une infection urinaire alors que ce n’était pas ce dont elle souffrait.

Devant l’absence de guérison, elle est retournée à l’urgence trois semaines plus tard et on lui a prescrit une crème (très chère d’ailleurs) à appliquer sur la région souffrante en lui disant qu’au plus tard dans six mois elle devrait voir une amélioration.

Mais six mois plus tard, toujours en souffrance, elle a consulté un oncologue de la ville voisine qui lui a prescrit une nouvelle crème et un gel. En septembre 2022 l’oncologue a tenté de l’opérer mais ma sœur souffrait trop. Donc nouveau gel et nouvelle crème pour un autre trois mois.

Avec pour résultat que deux ans plus tard, elle ne peut même plus porter de petite culotte ni de pantalons, et qu’elle a de plus en plus de misère à s’asseoir. Perdre deux ans de sa vie à 82 ans, c’est pas la joie. Une de vos lectrices, affectée du même mal, pourrait-elle l’aider ?

L.C.

Je m’explique mal qu’on consulte un oncologue qui traite les cancers pour soigner une vestibulite, d’autant moins que si on regarde les soins de base recommandés pour ce genre de problème, on tombe sur l’eau claire et le savon de Marseille. Est-ce la gêne qui empêche votre sœur de consulter son médecin de famille ?







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