/news/provincial
Publicité

Expropriation d'une partie des terres de Rabaska: les conservateurs demandent des explications à Lévis

Les impacts sur le projet du Port sont «négatifs» pour l'économie régionale, selon les élus du PCC

À l'origine, le projet de Rabaska était d'aménager un terminal méthanier sur les terres de Lévis-Est. Il a été abandonné en 2013.
À l'origine, le projet de Rabaska était d'aménager un terminal méthanier sur les terres de Lévis-Est. Il a été abandonné en 2013. Photo courtoisie


Étonnés par la volte-face de Lévis, qui a choisi d'exproprier une partie des terres de Rabaska, les conservateurs de la région craignent des impacts sur l'économie et demandent au maire Gilles Lehouillier de s'expliquer.  

• À lire aussi: Lévis veut récupérer les terres de Rabaska par expropriation

• À lire aussi: «Inacceptable» que le port achète les terrains de Rabaska, selon le GIRAM

Le député conservateur fédéral de Charlesbourg, Pierre Paul-Hus, et sa consœur de Bellechasse–Les Etchemins–Lévis, Dominique Vien, ont été étonnés de constater le revirement de situation, la semaine dernière, à Lévis. La Ville a annoncé qu'elle expropriait la moitié des 272 hectares appartenant à Rabaska et que le Port de Québec s'était engagé à acheter. 

En entrevue, M. Paul-Hus explique que les conservateurs sont en faveur du projet du Port de se constituer une réserve foncière pour un éventuel développement sur les terrains situés dans l'est de Lévis. «La décision de la Ville de Lévis d'exproprier les terrains, ça crée pour nous une grande surprise. On ne comprend pas c'est quoi l'intention derrière ça.»

Impacts négatifs

Les impacts anticipés sur le projet du Port sont selon eux «négatifs pour l'économie régionale». Les élus espèrent obtenir plus d'information de la part de la Ville. Mais ils ne reçoivent aucune réponse en provenance du maire. «On essaie de joindre le maire, mais on n'a pas de son, pas d'image.»

Ni l'un ni l'autre n'avaient été mis au courant des intentions de Lévis. «Même Dominique Vien, qui est députée de Lévis, n'a été mise au courant de rien. C'est arrivé comme ça, boum.»

Pierre Paul-Hus rappelle que le gouvernement fédéral avait donné son approbation pour l'achat par le Port des 272 hectares. 

Pas de retour de Lehouillier

Du côté de l'administration portuaire de Québec, qui a fortement réagi la semaine dernière en apprenant cette nouvelle et qui menaçait de retirer son offre, on attend toujours un retour de la part de Gilles Lehouillier. Le Port a tenté de le contacter dès jeudi dernier, sans succès.

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.







Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.