La course à l’héritage est un vrai fléau
J’ai remarqué au fil des mois, depuis que je me suis abonné au Journal, que plusieurs témoignages ont fait état de problèmes vécus lorsqu’un de leurs proches, généralement un père ou une mère, décédait. La plupart racontaient les chicanes de famille qui tournaient autour de l’argent mal distribué, selon eux, par le testateur, ou encore d’enfants qui se disaient lésés par un de leurs frères ou une de leurs sœurs, qui se seraient fait payer pour avoir gardé le parent en question.
Et je ne vous parle pas de cette frange, de plus en plus fréquente de nos jours, de ces deuxièmes conjointes, parfois, mais beaucoup moins souvent, de conjoints qui s’empressent de faire leur marque en incitant monsieur ou madame à dépenser son pécule de son vivant. Je l’ai vu et revu dans le milieu où je travaille, qui est connexe à la business de la mort.
Pour voir les choses réalistement, j’ose affirmer qu’environ 90 % des chicanes de famille sont liées aux héritages. Pourquoi c’est comme ça, pensez-vous ? Ben parce que le monde entier ne carbure qu’à l’argent.
Qui n’a pas entendu parler d’un fils ou d’une fille qui a vidé le compte bancaire de sa mère, dont il ou elle devait s’occuper pour cause de facultés affaiblies ? Qui n’a pas entendu parler d’un exécuteur testamentaire qui a la surprise de voir la résidence du parent dont il avait la charge, plus ou moins dévalisée, quand il s’y rend pour le partage des biens ?
Encore pire, dernièrement, le cas de ce lecteur qui affirme que sa sœur qui prend soin de sa mère chez elle, devrait le faire à titre gratuit, puisqu’elle en a les moyens, au lieu de l’obliger à dépenser sa rente mensuelle, au détriment, selon lui, des autres membres de la famille. Et j’en passe !
On aura beau dire ce qu’on veut pour excuser toutes ces dérives, mais on ne pourra jamais oublier la maxime qui dit que : où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie !
Anonyme au courant de ces tristes réalités
Quand on sait à quel point les valeurs du cœur sont tellement plus importantes que les valeurs matérielles, il y a de quoi s’étonner de voir que l’appât du gain mène encore le monde à ce point.