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Expropriation de Rabaska: Drainville ne craint pas un froid dans les relations de collaboration régionale

Le ministre est convaincu que Lévis, le Port et le gouvernement peuvent travailler en «partenariat»

Le ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, et le ministre de l’Éducation et responsable de Chaudière-Appalaches, Bernard Drainville, ont visité la vitrine technologique et le laboratoire de robotique collaborative du Cégep de Lévis. Photo Stéphanie Martin
Le ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, et le ministre de l’Éducation et responsable de Chaudière-Appalaches, Bernard Drainville, ont visité la vitrine technologique et le laboratoire de robotique collaborative du Cégep de Lévis. Photo Stéphanie Martin Stéphanie Martin


Convaincu que l’expropriation surprise des terres de Rabaska par la Ville de Lévis peut mener à une solution gagnant-gagnant, le ministre responsable de Chaudière-Appalaches, Bernard Drainville, ne craint pas que ce geste jette une douche froide sur la collaboration régionale que le gouvernement veut implanter. 

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Le Port de Québec ne décolère pas depuis que le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a posé le geste inattendu d'exproprier la moitié des terres de Rabaska que l'Administration portuaire voulait acheter. Jeudi, trois ministres, Bernard Drainville, Jonatan Julien et Pierre Fitzgibbon, étaient présents au Cégep de Lévis pour annoncer une vitrine technologique qui aidera les entreprises de la grande région de la capitale à se robotiser pour faire face aux défis qu'elles rencontrent.

En présence des maires Gilles Lehouillier et Bruno Marchand, ils ont tous plaidé pour la «collaboration régionale».

«Partenariat»

Le ministre Drainville ne croit pas que le geste de Lévis nuise à cette collaboration. Il se dit convaincu que les trois entités, le Port, Lévis et le gouvernement, peuvent travailler en «partenariat». Quant à savoir si le gouvernement était au courant des intentions de Lévis d'exproprier, le ministre affirme: «Dans les semaines qui ont précédé, il y a eu des discussions sur un éventuel partenariat et ça continue. Des discussions se poursuivent.» 

Quand on lui fait remarquer que partenariat ne veut pas dire expropriation, M. Drainville insiste pour qu’on «mette l’accent sur le fait qu’on veut construire ensemble un partenariat et les trois partenaires peuvent s’entendre et trouver une formule qui va être gagnante pour tout le monde». 

Le ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, ne croit pas que l'intention de Lévis fasse de l'ombre à la zone économique métropolitaine que Québec et les deux villes veulent mettre en place.

Rencontre avec le Port

Quant au maire Lehouillier, il a répété qu'il n'agissait pas contre le Port de Québec, mais qu'il devait, dans l'intérêt de ses concitoyens, créer une réserve foncière dont l'utilisation reste à déterminer, mais avec laquelle il entrevoit de «combler les besoins industriels» de sa ville. Il rencontrera les représentants du Port, la semaine prochaine, pour faire part de ses intentions d'établir un «partenariat», qui était le mot du jour jeudi.

Il a dit avoir toujours été «ouvert à l'implantation d'activités portuaires à Lévis». Le maire reste cependant vague quand on lui demande s'il a eu des rencontres avec le Port pour discuter d'un éventuel projet en ce sens. «Eux, ils ont toujours dit qu'ils n'avaient pas de projet. Moi, c'est ce que j'ai toujours entendu.»







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