/sports/fighting
Publicité

AMM : Georges St-Pierre s’ennuie-t-il de la compétition?

AMM : Georges St-Pierre s’ennuie-t-il de la compétition?
MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL


À la retraite des arts martiaux mixtes depuis plus de quatre ans, le Québécois Georges St-Pierre est loin d’envisager un retour dans l’octogone, où il a connu une glorieuse carrière marquée par des titres chez les poids mi-moyens et moyens de l’Ultimate Fighting Championship (UFC). 

L’homme de 42 ans a discuté longuement au cours du plus récent balado «Donnie & Dhali» rendu disponible vendredi et il a été sans équivoque, tenant des propos similaires à ceux qu’il a émis au «Journal de Montréal» le mois dernier : il ne faut pas s’attendre à le revoir livrer un combat de l’UFC, qui l’a intronisé à son temple de la renommée en mai 2020.   

«Ça ne me manque pas du tout, même si j’aime m’entraîner ainsi que la confiance et le style de vie reliés à ces exercices. Toutefois, je n’apprécie pas la partie compétition et je ne l’ai jamais vraiment aimée non plus, car c’est si stressant, a commenté St-Pierre, estimant le tout également très exigeant. Je m’en suis servi pour atteindre mes buts et devenir ce que je suis aujourd’hui.» 

«Je me suis retiré du sport et je ne l’ai pas laissé me forcer à quitter, comme c’est malheureusement le cas pour de nombreux athlètes de sports de combat», a également spécifié celui soumettant annuellement son cerveau à un examen de détection de quelconque problème relié aux coups encaissés durant sa carrière. 

Quelques semaines auparavant, «GSP» avait déclaré au journaliste Mathieu Boulay être à l’aise avec sa décision de demeurer à la retraite : «Avoir une belle vie pour moi, c’est de me tenir occupé. Je veux que mon cerveau reste stimulé, mais pas avec le même stress qu’auparavant», avait-il notamment affirmé au «Journal». 

Un trouble nécessaire? 

Au balado, St-Pierre a également abordé son trouble obsessionnel-compulsif.  

«Je crois que dans la vie, si vous souhaitez être le meilleur au monde, vous devez être un peu fou! Il faut que ça devienne une obsession : juste vouloir l’être ne suffit pas. Vous devez être obsédé par ça, y penser constamment pour que ça arrive. Ce fut ainsi dans mon cas», a-t-il expliqué, précisant ne pas avoir savouré particulièrement son époque fructueuse. 

«J’étais si accaparé et je me plaçais beaucoup de stress sur les épaules, car c’était très important à mes yeux. Je savais que c’est de cette manière que je pouvais livrer ma meilleure performance. Cependant, au fil du temps, j’ai compris que cela s’effectuait à mes dépens. J’étais toujours sous la pression d’être un combattant et ce n’était pas bon. Pour une courte période, c’est correct, mais sur une plus longue durée, c’est nuisible pour la santé.» 







Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.