Selon une étude: l’alimentation des étudiants pourrait avoir des conséquences à long terme
Les mauvaises habitudes alimentaires des étudiants postsecondaires pourraient avoir de graves conséquences sur leur vie à long terme, selon une étude publiée par l’Université de la Colombie-Britannique (UBC).
Des chercheurs internationaux ont évalué les dossiers médicaux de 12 000 étudiants chinois provenant de 31 universités. Parmi eux, 50,1 % avaient de mauvaises habitudes de vie. Plusieurs consommaient trop de calories, trop de sucre et trop d’aliments gras. En conséquence, près d’un étudiant sur quatre souffrait de troubles mentaux ou de maladies chroniques.
Un régime alimentaire typique pour un étudiant, lequel est composé d'aliments riches en sucre ou en calories, peut devenir un problème à long terme. Ces habitudes peuvent causer l'obésité, signale la docteure Joan Bottorff, professeure à l'École des sciences infirmières à UBC. Elle précise que le stress et l'anxiété peuvent provoquer une suralimentation, mais la suralimentation peut également conduire au stress et à la dépression.
«Nous ne devrions pas ignorer ces risques chez les jeunes à l'université, a dit Joan Bottorff. Il est bien documenté qu'une partie importante des étudiants ont de mauvais régimes alimentaires. Les types d'aliments qu'ils mangent sont liés à l'obésité. Et cela peut entraîner d'autres problèmes de santé qui ne concernent pas seulement les maladies chroniques, mais aussi les maladies infectieuses.»