Les Alouettes au stade Percival-Molson pour y rester?
«C’est sûr que c’est sexy de parler d’un nouveau stade, mais il faut d’abord voir ce qu’on a»
S’il n’en tient qu’au président Mark Weightman, les Alouettes continueraient de jouer au stade Percival-Molson pour encore plusieurs années.
« Dans le meilleur des cas, ça pourrait être un projet à long terme, mais on a d’autres priorités auxquelles on veut s’attaquer maintenant », tranche-t-il.
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Weightman ne cache pas son amour pour le stade Percival-Molson, lequel appartient à l’Université McGill.
« C’est sûr que c’est sexy de parler d’un nouveau stade, mais il faut d’abord voir ce qu’on a. Il ne faut pas oublier que nous sommes choyés d’avoir ce stade très intime, charmant, situé au centre-ville et avec une vue superbe. Il n’y a personne qui vient au stade pour la première fois et qui ne trouve pas ça cool. »
Une situation commune
D’ailleurs, le club des Alouettes n’a pas un intérêt absolu d’être propriétaire de ses propres installations.
« C’est très commun pour un club de ne pas être nécessairement propriétaire d’un stade. C’est un problème qui n’en est pas un. L’objectif véritable, c’est d’avoir une belle place pour présenter des matchs afin d’avoir du plaisir, et on l’a. »
« Il faut évaluer les options, il y a peut-être des options qui méritent d’être développées et analysées avant de prendre une décision », poursuit néanmoins le président, insistant sur le fait que le but à court terme est d’améliorer l’expérience client au stade Percival-Molson.
Le party dans le stade
Avec certains ajustements, ce sera comme à la belle époque.
« La force des Alouettes, au début des années 2000, c’est qu’on avait une réputation où le party était pogné dans le stade. C’était un happening, une occasion que les gens ne voulaient pas manquer. »
Pour la saison 2023, la première date à encercler est celle du samedi 10 juin. Le groupe rock Our Lady Peace sera notamment sur place pour un concert à la mi-temps.