La décennie

montagnes russes

Photo SIMON CLARK, les archives, le journal de québec

Depuis son inauguration en septembre 2015, après trois ans de construction, le Centre Vidéotron est fin prêt à accueillir les Nordiques.

Autant certains événements ont marqué avantageusement la région de Québec au cours des dix dernières années, autant certains faits déplorables, voire catastrophiques, sont venus assombrir cette période, amorcée dans l’enthousiasme et l’esprit festif.

DANIEL PAQUET

Le Journal de Québec

À la fin de 2007, le nouveau maire Régis Labeaume venait de remplacer la mairesse Andrée P. Boucher décédée pendant l’été. La ville de Québec était prête à célébrer dignement son 400e… une fête mémorable et réussie au-delà des attentes.

C’est au cours de cette cinquième décennie d’existence du Journal que le Festival d’été de Québec allait connaître sa plus grande visibilité internationale. En effet, les plaines d’Abraham accueillirent des vedettes comme Lady Gaga, Paul McCartney, Elton John et bien d’autres, ou des groupes comme les Rolling Stones, Metallica et Red Hot Chili Peppers, pour ne nommer que ceux-là.

Et bien sûr, il y eut le Centre Vidéotron qui dotait enfin Québec d’un amphithéâtre digne de ce nom et ranimait l’espoir de ramener les Nordiques à Québec.

Drames, scandales et tristesse

Malheureusement, une aussi longue période de temps ne se passe pas sans que certaines nouvelles viennent assombrir l’actualité, qu’il s’agisse de la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) plus ou moins efficace de 2009 ou de l’éclosion de légionellose de 2012.

D’autres malheurs ont secoué le Québec, dont les catastrophes de Lac-Mégantic et de L’Île Verte qui ont fait des dizaines de morts il y a quelques années.

La saga de l’ex-juge Jacques Delisle, reconnu coupable d’avoir assassiné son épouse, la déchéance de Marcel Aubut et le procès public des pitbulls ont aussi défrayé les manchettes.

Et au chapitre des moments tristes de l’histoire de Québec, il ne faut pas oublier la disparition de quatre maires qui ont dirigé les destinées de la ville depuis que Le Journal a vu le jour en 1967: Gilles Lamontagne, Jean Pelletier, Jean-Paul L’Allier et Andrée P. Boucher sont tous décédés au cours de cette décennie.