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Photo courtoisie
Le 31 juillet 2007 au soir, Cédrika Provencher, 9 ans, s’amuse au parc, à Trois-Rivières, avec sa grande sœur Mélissa. Cette dernière rentre finalement seule à la maison sans se douter qu’elle sera la dernière à voir Cédrika vivante.
Photo Yvan Tremblay
À 20h30, ce soir-là, la bicyclette de la jeune fille est volée par des jeunes du quartier, ce qui compliquera le travail des enquêteurs. Le vélo sera finalement retrouvé le 2 août près d’un conteneur à déchets.
Photo courtoisie
À 21h00, la disparition de la fillette est signalée par les parents et les recherches s’amorcent. Elles dureront toute la nuit.
Photo Yvan Tremblay
Le 1er août, une mobilisation monstre s’organise. Plus de 50 policiers fouillent le secteur à pied, en hélicoptère et en bateau. Plus d’une centaine de bénévoles participent déjà aux recherches.
Photo Yvan Tremblay
Le 2 août, la Sûreté du Québec prend la relève de la Sécurité publique de Trois-Rivières. Une trentaine d'enquêteurs travaillent sur ce dossier. Les recherches s’intensifient. Sur la photo, le grand-père paternel de Cédrika, Henri Provencher, participe aux efforts pour retrouver sa petite-fille.
Photo Yvan Tremblay
Le 8 août, quelque 200 bénévoles poursuivent les recherches, à la demande de la famille. Un site web sur la disparition de Cédrika est parallèlement lancé.
Photo Capture d’écran
Le 13 août, Karine Fortier, la mère de la disparue, s’adresse au public pour la première fois en lançant un cri du Cœur. «Je suis convaincue qu’il y a quelqu’un, quelque part, qui sait quelque chose», a supplié la maman de Cédrika, qui disait garder espoir de la retrouver en vie. Une récompense de 80 000 $ est également offerte pour toute information permettant de retrouver l’enfant.
Photo Alain Décarie
Le 27 août, les parents de Cédrika se tournent vers le chroniqueur judiciaire Claude Poirier, enjoignant les gens de s’adresser à lui en toute confidentialité. C’est le début d’un long travail pour le chroniqueur, qui se dit encore choqué de ne pas avoir réussi à dénouer le mystère.
Photo d'Archives
Le 6 septembre 2007, la SQ dévoile la description d’un véhicule suspect, une Acura rouge, dans lequel des témoins affirment avoir vu Cédrika grimper. Quant à l’individu qui aurait abordé l’enfant, il s’agirait d’un homme aux cheveux châtains, d’ossature moyenne, dans la trentaine. Mais à partir de là, l’enquête piétine.
Photo Stevens Leblanc
9 juin 2009, la famille Provencher se tourne vers l’avocat Guy Bertrand dans l’espoir de réactiver le dossier et recueillir de nouvelles informations. Des bénévoles mènent de plus amples recherches dans un boisé de Trois-Rivières, sans succès.
Photo Amélie St-Yves  
Les années passent et l’espoir s’amenuise, même si la population du Québec et celle des provinces voisines continuent à ouvrir l’oeil. Des reportages contribuent à maintenir l’affaire dans les manchettes. Sur la photo, le parc Chapais où Cédrika a été enlevée en 2015.
Photo Agence QMI
Le 11 décembre 2015, des restes humains sont découverts par des chasseurs dans un secteur boisé à Saint-Maurice. La nouvelle a l’effet d’une bombe et le prénom de Cédrika refait instantanément surface. Le lendemain, les restes - quelques ossements humains - sont formellement identifiés comme étant ceux de Cédrika Provencher. Pour la famille, le deuil peut enfin commencer.
Photo Agence QMI
Dès le lendemain, le 12 décembre, plus de 200 policiers ratissent les lieux de la découverte en quête d’indices. Un travail sur le terrain qui restera vain, mais qui permettra aux autorités de recevoir environ 200 nouvelles informations du public.
Photo Agence QMI
Suite à la découverte des restes de Cédrika, des toutous sont déposés en bordure du boisé de la Mauricie, en hommage à la fillette et sa famille. Sur la photo, Jean-Marie Fortier, le grand-père maternel de la fillette, se recueille.
Photo courtoisie
Cédrika aura finalement droit à des funérailles en août 2016, neuf mois après la découverte de ses ossements. Environ 300 personnes se sont déplacées pour la cérémonie qui s’est déroulée en toute sobriété, à l’abri des médias.
Photo d'Archives QMI
Le 29 août 2016, Jonathan Bettez, un homme d’affaires de Trois-Rivières, est arrêté et accusé de six chefs en lien avec de la possession et de la distribution de pornographie juvénile. Il est par ailleurs connu comme étant le principal suspect de l’enlèvement et le meurtre de Cédrika Provencher, mais n'a jamais été accusé en lien avec cette affaire. Il conduisait une Acura rouge à l'époque où la fillette a été enlevée et il a toujours refusé de se soumettre au détecteur de mensonges.
Photo Amélie St-Yves
Le 22 juillet 2017, presque dix ans jour pour jour après la disparition de sa fille, Martin Provencher accorde une entrevue poignante au Journal de Montréal, dans laquelle il confie notamment ne pas être encore prêt à découvrir ce que sa fille a vécu durant les derniers moments de sa vie.

Au moment d’écrire ces lignes, le mystère demeure. Malgré les spéculations et les rumeurs, l’assassin court encore et la famille Provencher doit s’accrocher au souvenir d’une petite fille forte et généreuse, qui est parvenue à émouvoir une province entière.

EN CHIFFRES
260
Nombre de propriétaires de voitures correspondants au signalement de témoins au sujet d’une Acura rouge rencontrés par la police.
80 000$
Montant de la récompense offerte au départ pour toute information susceptible d’aider la police à retrouver la fillette. Ce montant a plus tard grimpé à 170 000$.
200
Nombre d’informations traitées par la police après la découverte des restes de Cédrika fin 2015.
1 000 000$
Coût de l’opération de ratissage lancée par la Sûreté du Québec au lendemain de la découverte des ossements.

- Avec la collaboration de Philippe Melbourne Dufour