Laurent Dubreuil

Ma neuvième place au championnat mondial sprint au Japon, la semaine dernière, m’a réconcilié avec mon sport.

J’éprouve encore la déception de ne pas m’être qualifié pour les Jeux olympiques.

Je ne le cacherai pas: ça me fait mal. Rater ma qualification pour les Jeux olympiques est pour moi une déception totale.

Célébrer Noël n’existe pas pour moi, cette année, puisque je m’apprête à vivre l’événement le plus important de ma jeune carrière dans quelques jours.

La blessure malheureuse subie par le skieur acrobatique Olivier Rochon à quelques semaines des Jeux olympiques fait réfléchir.

Je suis de l’école qui croit que le repos est ­parfois plus crucial que l’entraînement. Un sprinteur, ça roule quand c’est reposé.

J’aime croire que Québec possédera un jour un anneau intérieur pour qu’on puisse se mesurer aux meilleurs patineurs du monde.

Rentrer à la maison fait du bien après une semaine à l’hôtel à Salt Lake City, mais j’avoue que, jusqu’à maintenant, cette année est plus facile pour nous, les patineurs québécois.

Passer d'une Coupe du monde à une autre et croiser des centaines d'athlètes en provenance de différents pays, ça rappelle l'importance de se prémunir contre les risques d'attraper un virus.

Ce n’est pas un mythe, mais la réalité: les glaces de Calgary et de Salt Lake City sont bel et bien les deux plus rapides du monde.

Ce n’est pas tellement le moyen emprunté pour accéder au niveau international de la longue piste qui importe. Ce qu’il faut d’abord, c’est croire en ce qu’on fait pour s’y rendre.

Les élections municipales m’incitent à poser la question: à quand un anneau couvert à Québec?

Depuis qu’il a annoncé son retour à la compétition avec l’espoir de se qualifier pour les Jeux de Sotchi, nous aurons notre premier véritable contact avec Jeremy Wotherspoon.